Il existe différentes méthodes permettant d’évaluer l’efficacité anti-polluante sur les supports cellulaires, les modèles de peau ou la peau obtenue par impression 3D grâce à de nombreuses analyses de biomarqueurs : Prolifération Cellulaire, Métabolisme Lipidique, Protéines Carbonylées, Marqueurs de Défenses Antioxydantes, Dommages de l’ADN, Protéines diverses (fonction barrière, pigmentation ou mitochondriale), médiateurs de l’inflammation ou activité de la protéase.
Pour répondre aux besoins de justification des allégations anti-pollution, les principaux laboratoires de tests ont également développé des protocoles spécifiques in-vitro et ex-vivo qui évaluent objectivement l’exposition cutanée à plusieurs polluants. Ces essais représentent une alternative éthique aux tests sur l’homme lorsque les stress induits sont nocifs : pollution, UV... Ils permettent de démontrer les résultats relatifs à l’absence d’adhésion des polluants à la surface de la peau, leur élimination ou encore la réduction de leur impact oxydatif.
Au-delà de la durée d’utilisation, que tout le monde souhaiterait toujours plus longue, les modèles de peau 3D, d’épiderme ou de pleine épaisseur – bio-imprimés ou non - et les tests ex-vivo présentent des avantages indéniables pour l’évaluation anti-pollution à travers :
Les conditions de test standardisées
Les différents critères d’évaluation et leur combinaison
Le choix de diverses méthodes analytiques : Méthodes protéiques et métaboliques, Méthodes de morphologie et d’imagerie, Expression génique, approche multi-omique, …
Des résultats quantitatifs et illustratifs.
Plusieurs types de stress polluant peuvent être appliqués, soit directement dans les milieux de culture cellulaire, soit en pulvérisant le polluant sur le support d’essai ou dans une chambre : Lumière bleue (400 – 470 nm), UVA, UVB, Infrarouge, fumée de cigarette, ozone, métaux lourds, composés organiques volatils, PM 2,5, particules, médiateurs inflammatoires.
Les principaux biomarqueurs quantifiés sont nombreux : prolifération cellulaire, métabolisme lipidique, protéines carbonylées, marqueurs de défense antioxydante, dommages à l’ADN, protéines diverses (barrière, pigmentation ou fonction mitochondriale), médiateurs de l’inflammation ou activité protéasique. Le choix des modèles de test dépend principalement du mécanisme d’action étudié.
Quelques questions subsistent : comment les tests anti-pollution peuvent-ils évoluer ?
Pour l’objectivation de l’efficacité, les méthodes in-vitro et ex-vivo représentent souvent une preuve de concept plus rapide, moins chère et plus fiable en tant qu’analyse prédictive de l’efficacité chez l’homme. La combinaison des trois piliers du protocole d’essai, que sont la sélection des biomarqueurs, les méthodes
analytiques et les supports d’essai, font du test in-vitro une source d’innovation constante pour l’industrie de la beauté. Les discussions préalables avec chaque laboratoire pour concevoir le protocole répondant à l’objectif de l’étude sont cruciales afin de sélectionner les meilleures analyses adaptées aux biomarqueurs recherchés.